Rayon vert de Strasbourg, reprise et fin des hostilités
Rayon vert de Strasbourg, reprise et fin des hostilités
Rayon vert de Strasbourg, reprise et fin des hostilités
Le dragon n'est pas terrassé. Et in cauda venenum.
Pour défendre la "laïcité à la française", nous suivrons attentivement et en temps réel les péripéties du rayon vert de Strasbourg. Elles constituent autant de violations du principe de laïcité dont notre République s'honore.
Ce Knol s'attarde sur des manquements manifestes qui frisent le scandale. On ne devrait pas les subir sans réaction car ils ne sont pas anodins. Ils banalisent la transgression de ce principe.
________________________________________________
________________________________________________
2011 à partir de Mars
Le Sabre et le Goupillon reprennent du service
En effet, alors que le ciel de Strasbourg était serein en ce jour de printemps 2011, un coup de tonnerre retentit dans la cathédrale. Le personnel de service, agissant sur ordre, tenta de clouer le bec à la libre-pensée.
Les deux courriels ci-dessous et l'article de Julia Mangold, journaliste aux Dernières Nouvelles d'Alsace, rendent compte de l'évènement.
Lettre au journal "Les Dernières Nouvelles d'Alsace"
Bonjour Monsieur Duwig,
Il y a du neuf à la cathédrale de Strasbourg. Hier 20.03.11, après la messe, les personnels du service d'ordre, (5 hommes et 2 femmes), m'ont empêché physiquement de donner des explications sur le rayon vert, me menaçant de faire appel à la police si je n'obtempérais pas. Les spectateurs m'avaient sollicité pour avoir des précisions sur ce qu'ils avaient vu pendant la messe. (Le Rayon Vert dans toute sa splendeur à 11h38, les nombreux photographes amateurs étant cantonnés dans le fond de la cathédrale, mais autorisés à faire des photos sans flash).
J'ai demandé les raisons de cette obstruction, et c'est l'archiprêtre lui-même (l'abbé Wackenheim) qui est venu me donner sa réponse:
"Je ne suis pas habilité à m'exprimer dans la cathédrale".
Je n'en fais pas une affaire, car le rayon vert suit son petit bonhomme de chemin, et c'est l'essentiel pour le tourisme en Alsace. Par ailleurs la messe s'est déroulée sans incident aucun.
Mais sur le fond, ça pose quand même des questions. On est au 21ème siècle, en France, pays laïc s'il en est. Et des choses comme celles-là sont possibles. Alors je vous transmettrai régulièrement les informations sur la vie du rayon vert pour qu'un journal soit "témoin indépendant" de ce qui peut encore advenir en Alsace aux hérétiques qui osent exister. C'est la raison de mon envoi pour info de la copie de mon courriel de ce jour à François Muller, conférencier de circonstance aujourd'hui à la cathédrale. Il y avait environ 400 personnes, parmi elles beaucoup de touristes restés un peu sur leur faim, si j'en crois les commentaires autour de moi.
Meilleures salutations. Maurice Rosart
Lettre à François Muller conférencier intervenant pour le compte de la paroisse catholique de la cathédrale de Strasbourg
Bonjour Monsieur François Muller (Présentateur officiel du Rayon Vert le 21.03.11),
J'ai assisté avec beaucoup d'intérêt à l'exposé que vous avez présenté de la part des responsables de la paroisse de la Cathédrale qui vous ont mobilisé.
Je n'ai pas de commentaires personnels à faire sur le niveau de vos prestations, mais des remarques à vous transmettre. Elles émanent de deux spectateurs-auditeurs très attentifs.
Le premier, Louis TSCHAEN professeur d'astronomie en retraite (il a étudié le Rayon Vert sous tous les angles, il connait particulièrement bien ce spectaculaire phénomène, il a fait sur le sujet de nombreuses publications scientifiques mais n'a pas Internet à sa disposition). Il m'a demandé de vous signaler de sa part, que les ancêtres du Christ représentés au triforium de la Cathédrale, le sont dans l'ordre donné dans l'évangile de Luc (version Vulgate Clémentine) et non celui de Marc et Matthieu, comme vous l'avez dit à vos auditeurs.
Le deuxième, un spectateur assidu qui a relevé un lapsus qui lui semblait révélateur. Vous avez dit à propos du morceau interprété à l'orgue qu'il permettait de "détruire le symbolisme de l'évènement" au lieu de "décrire". Il a ajouté à votre propos "il devrait se taire lorsque le rayon est sur le Christ, ça me semble être le minimum qu'on puisse faire si l'on respecte les spectateurs".
Je vous communique ces informations pour que vous en fassiez votre profit. Vos prochains auditeurs, qui vous prennent pour un professionnel de la chose et vous croient sur parole, ne seront plus induits en erreur sur ces deux points. On leur doit des informations exactes et un minimum de respect.
Je transmets copie de ce courriel pour info à la Cathédrale, votre employeur , et à la presse pour qu'elle informe les spectateurs induits en erreur par vos propos, pour le moment encore.
Avec mes néanmoins amicales salutations. Maurice Rosart
Le rayon vert capté à 11h38 le 21.03.11 par Jean-François CHRISTIANS, Alsacien d'origine et venu de Lyon pour la circonstance.
Le 22.03.11.
Un petit groupe de spectateurs a du se démener pour pouvoir admirer le Rayon Vert qui, ce jour-là, était exactement centré sur la tête du Christ. Les Dernières Nouvelles d'Alsace du mercredi 23 relatent l'épisode en rappelant l'historique du problème.
Les causes réelles, sérieuses et profondes sont lâchées in extremis à la journaliste Julia MANGOLD.
Les voici telles qu'avouées par le représentant de l'évêché:
Et in cauda venenum:
Cette opposition à mon livre de la part du personnel de la cathédrale est totalement incompréhensible, car à la tête de l’archevêché, le responsable en chef l'approuve.
Pour preuve la lettre ci-dessous :
Dans cette lamentable affaire, tout est dit par Monseigneur Brand :
C'est l'inculture religieuse du personnel de la cathédrale qui est à l'origine de son opposition. Si on peut être indulgent pour les laïcs qui font partie de ce "personnel inculte", (ils n'ont pas été embauchés avec un doctorat de théologie catholique romaine en poche), que dire de l'archiprêtre et chanoine du chapitre de la cathédrale, l'abbé Wackenheim, qui est personnellement venu manifester son opposition?
Peut-être a-t-il lui aussi "une grande inculture religieuse".
En tout cas c'est ce que laisse entendre d'une façon générale et pour le "déplorer", Monseigneur Brand dans la lettre ci-dessus et qu'il signe en tant que archevêque de Strasbourg.
- Pour le livre qui les dérange, voir: ISBN 2-7165-0622-1.
- Ou directement sur: Maurice-Rosart-Une-cathédrale-se-dévoile
De l'autre côté du Rhin la presse a pris le relais avec ces deux articles.
(Leur traduction est donnée à la suite. Elle est de Louis TSCHAEN).
Traduction:
Le 07.06.2011 le Journal "Les Dernières Nouvelles d'Alsace" publie dans le courrier des lecteurs une observation du professeur Louis Tschaen au sujet de la détermination du clergé local.
(Hic bis repetita non placent).
Deux incidents similaires relatifs à la chaire de la cathédrale de Strasbourg survenus à un demi-millénaire d’intervalle.
« En 1520 le curé de la paroisse Saint-Laurent de la cathédrale, Mathias Zell, originaire de Kaysersberg, comme son prédécesseur Geiler, prêche les idées nouvelles.
La chapelle Saint-Laurent ne suffit plus à contenir les fidèles. Ils sont 3 000 à remplir régulièrement la nef, et lorsque les chanoines du chapitre interdisent à Zell de prêcher du haut de la chaire de Geiler, les charpentiers lui construisent une chaire transportable. C’est un défi. Après avoir essayé par deux fois, sans succès, de chasser le prédicateur de la cathédrale, l’évêque l’excommunie. En vain. Le magistrat de la ville décide que Zell continuera à prêcher. » Extrait de : HEUMANN Gautier : « La guerre des paysans d’Alsace et de Moselle (avril-mai 1525) », Editions Sociales, Paris, 1976, p.47-48.
Environ 500 ans plus tard, aux alentours de l’équinoxe de printemps 2011, est survenu dans la cathédraleun incident similaire.
Le dimanche 20 mars 2011 vers midi, Maurice Rosart, inventeur du rayon vert équinoxial et qui a desidées nouvelles sur ce que représente l’édifice de la cathédrale, était en train de donner, face à la chaire de Geiler, des explications sur le phénomène, qu’il a découvert, à un groupe de touristes curieux qui avaient observé un quart d’heure auparavant, pendant l’office, ce phénomène. A ce moment les membres du service d’ordre de la cathédrale sont intervenus pour lui interdire de prendre la parole. Quelques instants plus tard est intervenu l’archiprêtre et chanoine du chapitre de la cathédrale pour lui signifier officiellement cette interdiction. En cas de refus il appellerait la police afin de l’expulser de l’édifice.
Le mardi suivant presque le même scénario. En fin de matinée, une trentaine de curieux étaient présents et attendaient le passage du rayon vert sur le Christ de la chaire prévu 11h38. Vers 11h30 le service d’ordre est à nouveau intervenu pour inciter les visiteurs à quitter les lieux. Mais, face à l’insistance et la colère des visiteurs, l’intendant de la cathédrale présent autorisa ces derniers à rester sur les lieux pour observer le phénomène.
Enfin, le jour suivant, les visiteurs présents n’ont plus été inquiétés et ont pu en toute quiétude admirer le phénomène. (cf. DNA 23.3.2011)
Qu’en sera-t-il à l’équinoxe de printemps 2012 ? (Hic) bis repetita (non) placent !
20.5.2011 L.T.
Ce courrier de Louis Tschaen a fait l'objet d'une nouvelle publication dans les Dernières Nouvelles d'Alsace du 29.06.11, avec un nouveau titre: "RAYON VERT ET HISTOIRE".
__________________
On aurait pu penser que l'affaire s’arrêterait là. On se serait trompé.
En effet: le 21 septembre 2011, à l'occasion de l'équinoxe d'automne, un nouvel épisode rocambolesque se déroule en présence d'un public éberlué.
Alors que j'expliquais ce qui allait se passer sur la chaire à quelques personnes très intéressées par le spectacle du rayon vert de Strasbourg (dont un ancien ministre, Alsacien bien connu, venu "incognito" et en famille admirer le phénomène), un agent du service d'ordre est venu me notifier que je n'avais pas le droit de donner des conférences dans la cathédrale. J'en pris acte.
Quelques minutes plus tard l'agent revint accompagné de l'archiprêtre Michel Wackenheim, lequel me confirma l'interdiction qui m'était faite. Je tentai donc d'en savoir plus. Extrait du dialogue qui s'ensuivit:
"Vous n'êtes pas autorisé à donner des conférences dans la cathédrale" Question: "Est-ce que je peux répondre aux questions que me posent mes amis?"
"Evidemment, mais vous ne pouvez pas répondre à des groupes" Question: "Et à un groupe d'amis?"
"Aussi mais pas de conférence" Question: "Et à un groupe spontanément constitué?"
"Non, pas de conférence".
Remarque d'une dame qui assistait à la scène: "Ce monsieur n'a pas le sens du ridicule"- Je lui fis remarquer que "Ce Monsieur" était l'archiprêtre de la cathédrale.- "Justement" me dit-elle un brin outrée.
L'élève du Cuej (Centre Universitaire d'Enseignement du Journalisme de Strasbourg), présente sur les lieux pour un exercice d'application, a peut-être enregistré le dialogue. Qu'elle le conserve précieusement comme pièce à conviction.
Le même jour, le même Michel Wackenheim mettait en ligne sur le site de la paroisse dans CATHEDRALE - INFO N° 375 cette annonce infantilisante :
Les vitraux, la chaire de Geiler, et le rayon vert.
Souhaitons "Bon courage" à ces téméraires conférenciers au lutrin pour cet exercice de haut vol. En effet le rayon vert ne passe plus sur la chaire dès le 24 septembre. Encore une preuve d'amateurisme dont on pourrait s'amuser, s'il ne confirmait pas un manque total et grave de considération pour le public.
Il aurait suffi pourtant de se reporter aux nombreuses publications sur le sujet pour connaitre les dates exactes de passage du rayon sur la chaire. Mais encore faut-il savoir que ces publications existent, et bien sûr savoir les lire. Qu'en penseront les spectateurs floués? Parions que, "bon public", ils pardonneront d'autant plus facilement qu'on ne les a pas fait payer (et c'est encore heureux) pour voir un "Cher rayon vert absent".
C’est de mêmes nature et niveau que lorsque le fameux Victor Beyer, inspecteur général des Musées de France, qualifie d’âmes simplistes les membres de la Société des Amis de la Cathédrale de Strasbourg, (voir : Bulletin de la Cathédrale de Strasbourg n° XXI - 1992, page 139, fin du 4ème §).
L'extrait édifiant:
Remarque: en évoquant dans cet extrait les "oeuvres de la Rédemption", Beyer ne fait-il pas lui-même preuve de simplisme ? Je serais personnellement tenté de répondre "assurément".
"Le lutrin" de Nicolas Boileau, extraits :
(conf. http://damienbe.chez.com/lutrin.htm).
2011
_______________________________
_______________________________
2012
Å l'occasion de l'équinoxe de printemps 2012, le journal "L'ALSACE" décide de rendre public le différent qui perdure au sujet du rayon vert qui gène tant l'Église locale et ses responsables au plus haut niveau.
Ce journal courageux consacre sa Une et toute la dernière page de son édition du 17 Mars à ce problème, faisant du même coup, la publicité du livre abhorré.
Ci-dessous la reproduction des deux documents:
Le 22.09.2012 : Nouvelle preuve de désinvolture ou retour de l'obscurantisme ?
Le dragon n'est pas terrassé. Et in cauda venenum.
________________________________________________
________________________________________________
2011 à partir de Mars
Pour défendre la "laïcité à la française", nous suivrons attentivement et en temps réel les péripéties du rayon vert de Strasbourg. Elles constituent autant de violations du principe de laïcité dont notre République s'honore.
Ce Knol s'attarde sur des manquements manifestes qui frisent le scandale. On ne devrait pas les subir sans réaction car ils ne sont pas anodins. Ils banalisent la transgression de ce principe.
________________________________________________
________________________________________________
2011 à partir de Mars
Le Sabre et le Goupillon reprennent du service
En effet, alors que le ciel de Strasbourg était serein en ce jour de printemps 2011, un coup de tonnerre retentit dans la cathédrale. Le personnel de service, agissant sur ordre, tenta de clouer le bec à la libre-pensée.
Les deux courriels ci-dessous et l'article de Julia Mangold, journaliste aux Dernières Nouvelles d'Alsace, rendent compte de l'évènement.
Lettre au journal "Les Dernières Nouvelles d'Alsace"
Bonjour Monsieur Duwig,
Il y a du neuf à la cathédrale de Strasbourg. Hier 20.03.11, après la messe, les personnels du service d'ordre, (5 hommes et 2 femmes), m'ont empêché physiquement de donner des explications sur le rayon vert, me menaçant de faire appel à la police si je n'obtempérais pas. Les spectateurs m'avaient sollicité pour avoir des précisions sur ce qu'ils avaient vu pendant la messe. (Le Rayon Vert dans toute sa splendeur à 11h38, les nombreux photographes amateurs étant cantonnés dans le fond de la cathédrale, mais autorisés à faire des photos sans flash).
J'ai demandé les raisons de cette obstruction, et c'est l'archiprêtre lui-même (l'abbé Wackenheim) qui est venu me donner sa réponse:
"Je ne suis pas habilité à m'exprimer dans la cathédrale".
Je n'en fais pas une affaire, car le rayon vert suit son petit bonhomme de chemin, et c'est l'essentiel pour le tourisme en Alsace. Par ailleurs la messe s'est déroulée sans incident aucun.
Mais sur le fond, ça pose quand même des questions. On est au 21ème siècle, en France, pays laïc s'il en est. Et des choses comme celles-là sont possibles. Alors je vous transmettrai régulièrement les informations sur la vie du rayon vert pour qu'un journal soit "témoin indépendant" de ce qui peut encore advenir en Alsace aux hérétiques qui osent exister. C'est la raison de mon envoi pour info de la copie de mon courriel de ce jour à François Muller, conférencier de circonstance aujourd'hui à la cathédrale. Il y avait environ 400 personnes, parmi elles beaucoup de touristes restés un peu sur leur faim, si j'en crois les commentaires autour de moi.
Meilleures salutations. Maurice Rosart
Lettre à François Muller conférencier intervenant pour le compte de la paroisse catholique de la cathédrale de Strasbourg
Bonjour Monsieur François Muller (Présentateur officiel du Rayon Vert le 21.03.11),
J'ai assisté avec beaucoup d'intérêt à l'exposé que vous avez présenté de la part des responsables de la paroisse de la Cathédrale qui vous ont mobilisé.
Je n'ai pas de commentaires personnels à faire sur le niveau de vos prestations, mais des remarques à vous transmettre. Elles émanent de deux spectateurs-auditeurs très attentifs.
Le premier, Louis TSCHAEN professeur d'astronomie en retraite (il a étudié le Rayon Vert sous tous les angles, il connait particulièrement bien ce spectaculaire phénomène, il a fait sur le sujet de nombreuses publications scientifiques mais n'a pas Internet à sa disposition). Il m'a demandé de vous signaler de sa part, que les ancêtres du Christ représentés au triforium de la Cathédrale, le sont dans l'ordre donné dans l'évangile de Luc (version Vulgate Clémentine) et non celui de Marc et Matthieu, comme vous l'avez dit à vos auditeurs.
Le deuxième, un spectateur assidu qui a relevé un lapsus qui lui semblait révélateur. Vous avez dit à propos du morceau interprété à l'orgue qu'il permettait de "détruire le symbolisme de l'évènement" au lieu de "décrire". Il a ajouté à votre propos "il devrait se taire lorsque le rayon est sur le Christ, ça me semble être le minimum qu'on puisse faire si l'on respecte les spectateurs".
Je vous communique ces informations pour que vous en fassiez votre profit. Vos prochains auditeurs, qui vous prennent pour un professionnel de la chose et vous croient sur parole, ne seront plus induits en erreur sur ces deux points. On leur doit des informations exactes et un minimum de respect.
Je transmets copie de ce courriel pour info à la Cathédrale, votre employeur , et à la presse pour qu'elle informe les spectateurs induits en erreur par vos propos, pour le moment encore.
Avec mes néanmoins amicales salutations. Maurice Rosart
Le rayon vert capté à 11h38 le 21.03.11 par Jean-François CHRISTIANS, Alsacien d'origine et venu de Lyon pour la circonstance.
Le 22.03.11.
Un petit groupe de spectateurs a du se démener pour pouvoir admirer le Rayon Vert qui, ce jour-là, était exactement centré sur la tête du Christ. Les Dernières Nouvelles d'Alsace du mercredi 23 relatent l'épisode en rappelant l'historique du problème.
Les causes réelles, sérieuses et profondes sont lâchées in extremis à la journaliste Julia MANGOLD.
Les voici telles qu'avouées par le représentant de l'évêché:
Et in cauda venenum:
Cette opposition à mon livre de la part du personnel de la cathédrale est totalement incompréhensible, car à la tête de l’archevêché, le responsable en chef l'approuve.
Pour preuve la lettre ci-dessous :
C'est l'inculture religieuse du personnel de la cathédrale qui est à l'origine de son opposition. Si on peut être indulgent pour les laïcs qui font partie de ce "personnel inculte", (ils n'ont pas été embauchés avec un doctorat de théologie catholique romaine en poche), que dire de l'archiprêtre et chanoine du chapitre de la cathédrale, l'abbé Wackenheim, qui est personnellement venu manifester son opposition?
Peut-être a-t-il lui aussi "une grande inculture religieuse".
En tout cas c'est ce que laisse entendre d'une façon générale et pour le "déplorer", Monseigneur Brand dans la lettre ci-dessus et qu'il signe en tant que archevêque de Strasbourg.
- Pour le livre qui les dérange, voir: ISBN 2-7165-0622-1.
- Ou directement sur: Maurice-Rosart-Une-cathédrale-se-dévoile
De l'autre côté du Rhin la presse a pris le relais avec ces deux articles.
(Leur traduction est donnée à la suite. Elle est de Louis TSCHAEN).
Traduction:
Le 07.06.2011 le Journal "Les Dernières Nouvelles d'Alsace" publie dans le courrier des lecteurs une observation du professeur Louis Tschaen au sujet de la détermination du clergé local.
(Hic bis repetita non placent).
Deux incidents similaires relatifs à la chaire de la cathédrale de Strasbourg survenus à un demi-millénaire d’intervalle.
« En 1520 le curé de la paroisse Saint-Laurent de la cathédrale, Mathias Zell, originaire de Kaysersberg, comme son prédécesseur Geiler, prêche les idées nouvelles.
La chapelle Saint-Laurent ne suffit plus à contenir les fidèles. Ils sont 3 000 à remplir régulièrement la nef, et lorsque les chanoines du chapitre interdisent à Zell de prêcher du haut de la chaire de Geiler, les charpentiers lui construisent une chaire transportable. C’est un défi. Après avoir essayé par deux fois, sans succès, de chasser le prédicateur de la cathédrale, l’évêque l’excommunie. En vain. Le magistrat de la ville décide que Zell continuera à prêcher. » Extrait de : HEUMANN Gautier : « La guerre des paysans d’Alsace et de Moselle (avril-mai 1525) », Editions Sociales, Paris, 1976, p.47-48.
Environ 500 ans plus tard, aux alentours de l’équinoxe de printemps 2011, est survenu dans la cathédraleun incident similaire.
Le dimanche 20 mars 2011 vers midi, Maurice Rosart, inventeur du rayon vert équinoxial et qui a desidées nouvelles sur ce que représente l’édifice de la cathédrale, était en train de donner, face à la chaire de Geiler, des explications sur le phénomène, qu’il a découvert, à un groupe de touristes curieux qui avaient observé un quart d’heure auparavant, pendant l’office, ce phénomène. A ce moment les membres du service d’ordre de la cathédrale sont intervenus pour lui interdire de prendre la parole. Quelques instants plus tard est intervenu l’archiprêtre et chanoine du chapitre de la cathédrale pour lui signifier officiellement cette interdiction. En cas de refus il appellerait la police afin de l’expulser de l’édifice.
Le mardi suivant presque le même scénario. En fin de matinée, une trentaine de curieux étaient présents et attendaient le passage du rayon vert sur le Christ de la chaire prévu 11h38. Vers 11h30 le service d’ordre est à nouveau intervenu pour inciter les visiteurs à quitter les lieux. Mais, face à l’insistance et la colère des visiteurs, l’intendant de la cathédrale présent autorisa ces derniers à rester sur les lieux pour observer le phénomène.
Enfin, le jour suivant, les visiteurs présents n’ont plus été inquiétés et ont pu en toute quiétude admirer le phénomène. (cf. DNA 23.3.2011)
Qu’en sera-t-il à l’équinoxe de printemps 2012 ? (Hic) bis repetita (non) placent !
20.5.2011 L.T.
Ce courrier de Louis Tschaen a fait l'objet d'une nouvelle publication dans les Dernières Nouvelles d'Alsace du 29.06.11, avec un nouveau titre: "RAYON VERT ET HISTOIRE".
__________________
On aurait pu penser que l'affaire s’arrêterait là. On se serait trompé.
En effet: le 21 septembre 2011, à l'occasion de l'équinoxe d'automne, un nouvel épisode rocambolesque se déroule en présence d'un public éberlué.
Alors que j'expliquais ce qui allait se passer sur la chaire à quelques personnes très intéressées par le spectacle du rayon vert de Strasbourg (dont un ancien ministre, Alsacien bien connu, venu "incognito" et en famille admirer le phénomène), un agent du service d'ordre est venu me notifier que je n'avais pas le droit de donner des conférences dans la cathédrale. J'en pris acte.
Quelques minutes plus tard l'agent revint accompagné de l'archiprêtre Michel Wackenheim, lequel me confirma l'interdiction qui m'était faite. Je tentai donc d'en savoir plus. Extrait du dialogue qui s'ensuivit:
"Vous n'êtes pas autorisé à donner des conférences dans la cathédrale" Question: "Est-ce que je peux répondre aux questions que me posent mes amis?"
"Evidemment, mais vous ne pouvez pas répondre à des groupes" Question: "Et à un groupe d'amis?"
"Aussi mais pas de conférence" Question: "Et à un groupe spontanément constitué?"
"Non, pas de conférence".
Remarque d'une dame qui assistait à la scène: "Ce monsieur n'a pas le sens du ridicule"- Je lui fis remarquer que "Ce Monsieur" était l'archiprêtre de la cathédrale.- "Justement" me dit-elle un brin outrée.
L'élève du Cuej (Centre Universitaire d'Enseignement du Journalisme de Strasbourg), présente sur les lieux pour un exercice d'application, a peut-être enregistré le dialogue. Qu'elle le conserve précieusement comme pièce à conviction.
Le même jour, le même Michel Wackenheim mettait en ligne sur le site de la paroisse dans CATHEDRALE - INFO N° 375 cette annonce infantilisante :
Les vitraux, la chaire de Geiler, et le rayon vert.
Souhaitons "Bon courage" à ces téméraires conférenciers au lutrin pour cet exercice de haut vol. En effet le rayon vert ne passe plus sur la chaire dès le 24 septembre. Encore une preuve d'amateurisme dont on pourrait s'amuser, s'il ne confirmait pas un manque total et grave de considération pour le public.
Il aurait suffi pourtant de se reporter aux nombreuses publications sur le sujet pour connaitre les dates exactes de passage du rayon sur la chaire. Mais encore faut-il savoir que ces publications existent, et bien sûr savoir les lire. Qu'en penseront les spectateurs floués? Parions que, "bon public", ils pardonneront d'autant plus facilement qu'on ne les a pas fait payer (et c'est encore heureux) pour voir un "Cher rayon vert absent".
C’est de mêmes nature et niveau que lorsque le fameux Victor Beyer, inspecteur général des Musées de France, qualifie d’âmes simplistes les membres de la Société des Amis de la Cathédrale de Strasbourg, (voir : Bulletin de la Cathédrale de Strasbourg n° XXI - 1992, page 139, fin du 4ème §).
Il aurait suffi pourtant de se reporter aux nombreuses publications sur le sujet pour connaitre les dates exactes de passage du rayon sur la chaire. Mais encore faut-il savoir que ces publications existent, et bien sûr savoir les lire. Qu'en penseront les spectateurs floués? Parions que, "bon public", ils pardonneront d'autant plus facilement qu'on ne les a pas fait payer (et c'est encore heureux) pour voir un "Cher rayon vert absent".
C’est de mêmes nature et niveau que lorsque le fameux Victor Beyer, inspecteur général des Musées de France, qualifie d’âmes simplistes les membres de la Société des Amis de la Cathédrale de Strasbourg, (voir : Bulletin de la Cathédrale de Strasbourg n° XXI - 1992, page 139, fin du 4ème §).
L'extrait édifiant:
Remarque: en évoquant dans cet extrait les "oeuvres de la Rédemption", Beyer ne fait-il pas lui-même preuve de simplisme ? Je serais personnellement tenté de répondre "assurément".
"Le lutrin" de Nicolas Boileau, extraits :
(conf. http://damienbe.chez.com/lutrin.htm).
2011
_______________________________
_______________________________
2012
Å l'occasion de l'équinoxe de printemps 2012, le journal "L'ALSACE" décide de rendre public le différent qui perdure au sujet du rayon vert qui gène tant l'Église locale et ses responsables au plus haut niveau.
Ce journal courageux consacre sa Une et toute la dernière page de son édition du 17 Mars à ce problème, faisant du même coup, la publicité du livre abhorré.
Ci-dessous la reproduction des deux documents:
Le 22.09.2012 : Nouvelle preuve de désinvolture ou retour de l'obscurantisme ?
2012
_______________________________
_______________________________
2013
2012
2013
|
- Les improvisations à l’orgue qui accompagnaient celles du conférencier ont été supprimées.
- Les improvisations à l’orgue qui accompagnaient celles du conférencier ont été supprimées. |
- La conférence dure de 11h15 à 11h30. Elle n’est donnée qu’une fois, et se termine avant que le Rayon Vert ne soit sur le Christ. Les spectateurs peuvent donc admirer le phénomène en toute sérénité.
- Le texte présenté, car il est lu, a été en partie expurgé des erreurs grossières qu’il contenait précédemment
- Mais, on peut observer une certaine confusion encore dans l’esprit du conférencier. Alors qu’au début de son exposé, il s’acharne à démontrer sans y arriver, que le vitrail de Juda n’a absolument rien de particulier tant il ressemble à d’autres dans la série des ancêtres du Christ, il finit sa présentation en affirmant que l’artiste nous invite à lever les yeux. (Voir le reportage diffusé dans le 13h00 de TF1 en cliquant sur le lien en fin d’article). Il y aurait donc une intention « subliminale »?
- Enfin on peut encore regretter que pendant la conférence le public soit cantonné dans une zone qui ne lui permet pas de voir le vitrail de Juda, alors qu'à plusieurs reprises il est invité à le faire. Le désarroi des spectateurs était manifeste. C'est ce qu'on appelle une erreur de débutant qui pourrait constituer un solide cas d'école pour guides-conférenciers. Monsieur Muller corrigera certainement lorsqu'il aura compris que quelque chose ne colle pas dans le dispositif mis en place.
- Enfin on peut encore regretter que pendant la conférence le public soit cantonné dans une zone qui ne lui permet pas de voir le vitrail de Juda, alors qu'à plusieurs reprises il est invité à le faire. Le désarroi des spectateurs était manifeste. C'est ce qu'on appelle une erreur de débutant qui pourrait constituer un solide cas d'école pour guides-conférenciers. Monsieur Muller corrigera certainement lorsqu'il aura compris que quelque chose ne colle pas dans le dispositif mis en place. |
- Prochains progrès encore à réaliser par le conférencier: prendre conscience que sont rassemblés sur un même personnage les trois gestes concordants (le regard dirigé vers le soleil, l’habit relevé à l’aide du bras gauche pour dégager la cheville gauche et l’index droit pointé sur le pied gauche qui produit le rayon vert). Puis réaliser que cela constitue « l’originalité » de Juda. Que cette présence simultanée des trois gestes au même endroit et sur un même personnage, donne un sens à l’ensemble, différent du sens qu’a chacun pris isolément. Que la signification de l’ensemble constitué pourrait être : « le soleil passe par mon pied ». Faisons confiance à Monsieur Muller qui saura certainement, avec le temps, « sauter le pas ».
- Pour TF1, journal de 13h00, cliquer sur 30'45": http://videos.tf1.fr/jt-13h/le-13-heures-du-22-mars-2013-7886260.html
- Pour Stras TV du 22 Mars 2013: http://www.strastv.com/catalogue/culture/-rayon-vert-cathedrale-strasbourg-printemps-equinoxe-mystere-clerge-paien-maurice-rosart-strastv-2013.html
En mai je publie ma réponse à Simone Schultz
Le site de la cathédrale ayant mis en ligne le texte de ce docteur en histoire de l'art, je ne pouvais pas laisser passer, sans réagir à ce qui s'apparente à une entreprise de désinformation.
Pour le texte de ma réponse, voir :
Maintenant lorsqu'on évoque la chaire, le rayon vert y est associé presque systèmatiquement.
Comme dans l'article de Jacques Fortier du 02.08.
|
Ou ici sur Wikipédia à la même date.
" La chaire [ | ]
La chaire est un exemple de gothique flamboyant poussé à l’extrême. Une cinquantaine de statues la décorent, abordant de nombreux thèmes tels que les évangélistes, un cortège de 8 figures d'apôtres, la Crucifixion de Jésus-Christ entouré de sa mère Marie et de l'apôtre Jean ou encore sainte Barbe, saint Laurent et les anges portant les instruments de la Passion. La petite sculpture d'un chien est à remarquer sur la rampe des escaliers, qui rappellerait selon une légende, l'habitude du prêcheur Jean Geiler de Kaysersberg de venir accompagné de son chien. La réalité est que la sculpture est un clin d'œil au prédicateur dominicain (dominis canis = le chien du Seigneur) venu de Bâle puis deWurzbourg, Jean Geiler de Kaysersberg, institué prédicateur de la cathédrale de Strasbourg en 1478 et qui se distingua par une truculence quasi-rabelaisienne. Le petit chien triste est également l'emblème de Saint Alexis car il était le seul à avoir reconnu son maître. Cette chaire a été réalisée entre 1485 et 1487 pour Jean Geiler de Kaysersberg par le sculpteur et maître d'œuvre Hans Hammer et porte la date de 1485. Il signe son œuvre par un « H » qui se retrouve sur la rampe et sur la clef sous la corbeille. Des statuettes du xviiie siècle remplacent certaines qui ont été subtilisées. Le grand doyen de la cathédrale exigea à la même époque, la destruction de la frise jugée indécente qui courait à la base de la rampe. La chaire était recouverte jusqu'au début du xxe siècle par un grand abat-voix qui fut déposé.
En période d'équinoxe, lorsque le soleil brille, un rayon vert illumine le Christ qui y est sculpté. Au solstice d'hiver, un rayon blanc produit sur ce Christ un effet identique. Ces rayons ont été commentés et étudiés par Maurice Rosart15, ingénieur géomètre en retraite, qui pense que le phénomène a été voulu, le dessin du vitrail se focalisant selon lui sur le pied gauche du personnage représenté, alors que l'astronome André Heck rapporte, lui, dans une de ses publications « une haute probabilité qu'il s'agisse d'un hasard16 » sur la base d'une étude de Louis Tschaen17 qui évoque un phénomène ayant « beaucoup de chances d'avoir un caractère purement accidentel » et un « concours de circonstances » à « l'effet particulièrement heureux18 ».
Une tradition plus ancienne rapporte que le rayon vert symbolise le fait que Jésus est le messie annoncé par Isaïe et issu de la tribu de Juda : Isaïe, chapitre 11, versets 1 à 2 : « Or, un rameau sortira de la souche de Jessé, un rejeton poussera de ses racines. Et sur lui reposera l'esprit du Seigneur ». La couleur verte représente le rameau qui jaillit de la souche de Jessé (le pied de Juda). De la tribu de Juda sont issus les rois d'Israël, David et Jessé, ainsi que Jésus. La couleur verte est associée au monde végétal. C'est la couleur du cœur et de l'amour universel. Elle domine à l'équinoxe du printemps. La couleur blanche est l'antithèse du noir et la synthèse de toutes les couleurs. Elle symbolise la pureté, l'innocence, la perfection et le divin. Elle est la lumière au cœur de l'hiver.
Le verre qui teinte le rayon vert est une pièce d'un vitrail réalisé en 1876 par le peintre sur verre Pierre Petit-Gérard, le vitrail représentant Juda fils de Jacob au triforium méridional. Le rayon lui-même n'a été observé que plus récemment19. Louis Tschaen suppose que le phénomène « tel qu'il existe de nos jours » remonte à une réfection ayant eu lieu entre 1950 et 197120.
Depuis septembre 2009, la paroisse de la cathédrale organise les visites et la présentation du rayon vert au public. Pour la circonstance l'entrée de la cathédrale est laissée libre et ouverte à tous. (Fin de citation). "
|
Ou sur le site du millénaire de la cathédrale
Chaque année, au moment de l’équinoxe de
printemps (le 20 ou 21 Mars à 11h38) et de l’équinoxe d’automne (le 22 ou 23
Septembre à 12h24) , un rayon lumineux traverse une pièce d’un vitrail du
triforium et illumine le Christ crucifié de la chaire en la Cathédrale
Notre-Dame de Strasbourg.
Contrairement à une opinion répandue, le rayon vert est d’apparition récente. Observé en 1972, alors que les vitraux venaient d’être restaurés et nettoyés, ce phénomène tardif s’explique aisément.
Contrairement à une opinion répandue, le rayon vert est d’apparition récente. Observé en 1972, alors que les vitraux venaient d’être restaurés et nettoyés, ce phénomène tardif s’explique aisément.
Le rayon vert est produit par un rayon de
soleil qui traverse le pied de Juda, un des ancêtres du Christ, situé dans le
triforium sud.
Il faut préciser qu’au Moyen Age, seul le triforium nord était occupé par les figures des ancêtres du Christ, le côté sud comportant un décor végétal. Juda est donc une création récente et fait partie d’une série de figures composée entre 1872 et 1878 par l’architecte Gustave Klotz lors des grands travaux de restauration de la Cathédrale et qui devait compléter celle du côté nord.
Il faut préciser qu’au Moyen Age, seul le triforium nord était occupé par les figures des ancêtres du Christ, le côté sud comportant un décor végétal. Juda est donc une création récente et fait partie d’une série de figures composée entre 1872 et 1878 par l’architecte Gustave Klotz lors des grands travaux de restauration de la Cathédrale et qui devait compléter celle du côté nord.
A cette époque, le pied gauche de Juda, à
l’origine du rayon vert, n’avait pas la transparence d’aujourd’hui et, de ce
fait, n’illuminait pas la chaire. Le miracle du rayon vert est apparu très
vraisemblablement à la suite d’une restauration datant de 1972 au cours de
laquelle le pied de Juda aurait été remplacé par un verre brut et, de ce fait,
très transparent.
Le rayon vert est aussi l’opportunité de s’attarder sur le riche décor architectural et symbolique de la chaire, réalisée en 1485 par Hans Hammer pour le célèbre prédicateur, Geiler de Kaysersberg.
Le rayon vert est aussi l’opportunité de s’attarder sur le riche décor architectural et symbolique de la chaire, réalisée en 1485 par Hans Hammer pour le célèbre prédicateur, Geiler de Kaysersberg.
Le Christ en croix est l’élément
architectural essentiel de la chaire et c’est tout naturellement vers lui que
le rayon vert oriente nos regards.
La lumière est faite sur ce phénomène qui n’a donc rien de mystérieux et qu’aucune interprétation fantaisiste ou ésotérique ne saurait justifier.
La lumière est faite sur ce phénomène qui n’a donc rien de mystérieux et qu’aucune interprétation fantaisiste ou ésotérique ne saurait justifier.
Un seul mystère entoure le rayon vert….
Phénomène lumineux lié au soleil, le rayon vert sera t-il visible cette année
encore ? Le ciel sera t-il voilé par les nuages ?
En automne, L'Alsace annonce le rayon dès son apparition sur le Christ.
INSOLITE
Strasbourg : le retour
du rayon vert
Si le soleil brille au bon moment, ce dimanche
22 septembre, à 12 h 24, le rayon vert de la cathédrale de Strasbourg
touchera le dais de pierre qui surplombe le Christ de la chaire ; il marquera
ainsi le passage de l’été à l’automne, la chaire faisant en quelque sorte
office d’horloge astronomique… Le rayon peut être visible dès ce début de
semaine, à condition que les nuages lui fassent une place : il passera sur le
Christ chaque jour un peu plus haut, jusqu’à son apogée dominicale. Il
disparaîtra ensuite jusqu’au printemps prochain ; il marquera alors le retour
des beaux jours en passant sur le dais le 20 mars 2014 à 11 h 38. Ce
phénomène est produit par le passage des rayons du soleil à travers le soulier
vert d’un personnage d’un vitrail du triforium méridional.
Et François Muller d'annoncer un rayon vert sur le Christ pour le lendemain de l'équinoxe d'automne, et les DNA de confondre équinoxe et solstice dans leur édition du 20.09.13.
Ce qui est impossible comme tout bon observateur a pu le vérifier maintes et maintes fois.
L'article comporte des erreurs manifestes qu'il fallait rectifier.
Voici ma lettre aux DNA :
Bonjour,
J'ai vu avec plaisir que les DNA suivent toujours le rayon vert de
Strasbourg et annoncent régulièrement son arrivée dans la
cathédrale. (Voir pièce jointe).
Mais je me permets de vous signaler quatre erreurs dans l'article de
ce jour 20 septembre 2013.
- la légende sous la photo mentionne solstice au lieu d'équinoxe
évidemment.
- le rayon vert est annoncé sur le Christ pour le 22, alors que ce
jour, justement, il n'y est pas. Il sera sur le dais de pierre qui
surplombe le Christ marquant à cet endroit le changement de saison.
C'est sa caractéristique essentielle.
- le rayon vert est annoncé sur le Christ le 23, alors qu'après le
jour de l'équinoxe d'automne (le 22 septembre cette année) le rayon
n'est même plus sur le tablier de la chaire. En effet, sa position
trop basse sur l'horizon le fait tomber dans la cuve de la chaire.
- enfin à 13 heures il y a longtemps que le rayon vert n'est plus
sur la chaire. Si on ne précise pas que le phénomène se produit à
12h24 exactement, les touristes risquent de rater la belle photo.
Ce serait bien pour les spectateurs toujours plus nombreux que vous
mettiez un rectificatif. Sinon ils pourraient légitimement être
déçus et penser "Ah ces journalistes!" alors que l'on vous a
peut-être tout simplement mal renseignés.
Cordialement. Maurice Rosart
Lettre du 21.09.13 à Monsieur Muller, conférencier
« Officiel » du rayon vert et présenté aujourd’hui même par l’abbé
Wackenheim comme « le meilleur sur le sujet ».
Bonjour Monsieur Muller,
Je vous remercie d'avoir tenu compte de ma remarque et d'avoir fait silence pendant que le rayon vert passait sur le Christ. Ça fait très professionnel, ce dont je vous félicite.
Par ailleurs, pour les prochaines présentations, ce serait bien que vous ne demandiez pas aux spectateurs de regarder le vitrail de Juda, alors que de là où ils sont assis, il est impossible de voir ce que vous montrez. D'où le désappointement d'une majeure partie de votre auditoire. Il faut au contraire leur dire qu'ils ne peuvent rien voir, et les inviter à se déplacer après votre exposé, et à aller dans le bas-côté nord doù ils pourront admirer le pied de Juda. Je reste à votre disposition, si vous le souhaitez, pour vous proposer d'autres améliorations, à mon sens tout à fait indispensables.
Cordialement. Maurice Rosart
Je vous remercie d'avoir tenu compte de ma remarque et d'avoir fait silence pendant que le rayon vert passait sur le Christ. Ça fait très professionnel, ce dont je vous félicite.
Par ailleurs, pour les prochaines présentations, ce serait bien que vous ne demandiez pas aux spectateurs de regarder le vitrail de Juda, alors que de là où ils sont assis, il est impossible de voir ce que vous montrez. D'où le désappointement d'une majeure partie de votre auditoire. Il faut au contraire leur dire qu'ils ne peuvent rien voir, et les inviter à se déplacer après votre exposé, et à aller dans le bas-côté nord doù ils pourront admirer le pied de Juda. Je reste à votre disposition, si vous le souhaitez, pour vous proposer d'autres améliorations, à mon sens tout à fait indispensables.
Cordialement. Maurice Rosart
2013
_______________________________
_______________________________
2014
Printemps 2014 : Enfin beaucoup de mieux. Le Saint-Esprit a effectivement sévi.
Cathébrev N° 500 du 13.03.14
20, 21 et 22 mars 2014
Le retour du rayon vert
Chaque année, aux équinoxes de printemps et d’automne, un intense rayon vert illumine le Christ en croix de la chaire de Geiler de Kaysersberg. Ce rayon de lumière vient du haut des vitraux du triforium sud et tombe sur la chaire : un moment de sérénité bien particulier (nonobstant les bousculades des photographes).
La particularité du phénomène vient du fait qu’il se produit à date précise. La couleur du rayon, d’un vert limpide, le rend physiquement visible : le faisceau de lumière traverse l’espace de la nef et devient presque palpable. Les visiteurs y voient toujours quelque chose de magique, d’énigmatique, voire d’ésotérique et de mystérieux. Surtout quand ils apprennent que le rayon est produit par le pied de Juda ... Judas le traître ? Non, Juda (sans s), qui fut l’un des douze fils de Jacob, ancêtre du Christ. Bien au contraire d’un traître, ce Juda préfigure le Christ miséricordieux !
Le phénomène du rayon vert a suscité bien des commentaires – dont certains sont farfelus à souhait. Pour permettre aux Strasbourgeois et aux visiteurs de passage à Strasbourg de mieux en mesurer la nature, François Muller, guide-conférencier, présente le rayon vert jeudi 20 mars, vendredi 21 mars et samedi 22 mars 2014.
Rendez-vous dans la nef de la Cathédrale à partir de 11h, le rayon devant illuminer le Christ de la chaire à 11h38. Entrée libre.
L'Alsace ayant annoncé le Rayon vert dès son édition du 18 mars, le 20 mars les DNA publient un article donnant des informations exactes, sauf la légende de la photo qui mentionne encore "Solstice" au lieu de "Équinoxe".
Le soleil généreux de ce 20 mars a permis que le spectacle sur la chaire soit grandiose. Le public ne s'y est pas trompé. Il est venu nombreux. Dans la foule, beaucoup de photographes, amateurs et professionnels. Des journalistes aussi. Tout était réuni pour que la fête soit complète.
Une bonne nouvelle en annonçant souvent une autre, c'est lors de la conférence de Monsieur Muller que l'on mesura les progrès accomplis.
- La possibilité que le phénomène ne soit plus dû au hasard, et qu'il résulte peut-être de la volonté du dessinateur du vitrail, Louis Steinheil, est évoquée.
- Le nom de Louis Tschaen qui, le premier, a étudié en détail les vitraux du triforium est cité.
- Celui de l'inventeur du phénomène "Rayon Vert de Strasbourg", Maurice Rosart, est donné lui-aussi. Le conférencier rend ainsi à César ce qui est à César. (Et si Dieu revendique tout le reste, qu'il le prenne.)
La photo du rayon à 11h38 ce 20 mars 2014, jour d'équinoxe de printemps, prise par Jean-Claude Hatterer
L'évènement a fait l'objet d'une dépêche de L'AFP. Elle a été reprise par nombre de journaux, régionaux, nationaux, des chaines télé, radios, et des hebdos.
Le Nouvel Observateur du 21.03.14
Le mystique rayon vert de la
cathédrale de Strasbourg fidèle au rendez-vous
Publié le 21-03-2014 à 08h52
A
chaque équinoxe de printemps, un rai de lumière verte traverse un vitrail dans
la cathédrale de Strasbourg, pour peu que le soleil brille. Et c'était le cas
hier !
Le ciel dégagé a permis au phénomène attendu de se produire
le 20 mars 2014 à Strasbourg : le rayon vert du printemps a bien traversé le
vitrail représentant le patriarche Juda, dans la cathédrale.
(AFP - PHOTO/FREDERICK FLORIN)
Le ciel dégagé a permis au
phénomène attendu de se produire le 20 mars 2014 à Strasbourg : le rayon vert
du printemps a bien traversé le vitrail représentant le patriarche Juda, dans
la cathédrale. (AFP PHOTO/FREDERICK FLORIN)
PARTAGER
Plusieurs centaines de
curieux et de touristes ont admiré, jeudi 20 mars, jour de l'arrivée du
printemps, le célèbre rayon vert de la cathédrale de Strasbourg qui, lors des jours d'équinoxe,
traverse un vitrail pour illuminer un Christ en pierre du XVe siècle.
A 11h38 précises, un
radieux soleil de printempsétant au
rendez-vous, le rayon vert a jailli du pied en verre dépoli d'un personnage
représenté sur un vitrail – en l'occurrence le patriarche Juda, ancêtre de
Jésus – pour venir se positionner exactement sur une chaire sculptée, et plus
précisément sur le dais surplombant le Christ.
Dans un silence étonné, badauds et touristes
avaient sorti les caméras et les appareils photos pour immortaliser ce moment
insolite.
L'apparition avait été précédée d'un discours
de présentation par un des guides de la cathédrale, François Muller.
Nous organisons cela depuis cinq ans. Au vu de
la foule qui vient chaque année, nous nous sommes dit qu'il fallait accueillir
les gens correctement", a expliqué le guide.
Hasard ou pas ?
Le vitrail dont est issu le rayon vert a été
installé dans la cathédrale en 1876, mais le phénomène n'a été découvert qu'en
1972, par Maurice Rosart, un ingénieur-géomètre excentrique. Selon François
Muller, cette apparition tardive s'explique par le fait qu'en 1972 le vitrail a
subi un important nettoyage.
Le rayon a longtemps alimenté les polémiques,
entre d'un côté les partisans de phénomènes insolites, qui avançaient des
explications ésotériques, et de l'autre les autorités ecclésiastiques, qui
n'ont longtemps vu derrière ce rayon qu'un simple "hasard".
"Ce n'est pas un hasard", assure
aujourd'hui le guide François Muller, par ailleurs animateur du conseil
paroissial de la cathédrale. "L'artisan qui a fait ça là-haut, sur le
vitrail, a réalisé un acte de foi", selon lui.
"Depuis que je commente le phénomène, le
soleil a toujours été au rendez-vous, même pour quelques secondes. C'est la
main de Dieu qui nous dit 'vous avez le droit de voir ce rayon'", a-t-il
conclu.
"Dieu est bien bon !"
Serait-ce la fin des hostilités ?
De fait, le site de la Cathédrale publie un article bienveillant sur le rayon vert. Il va même jusqu'à le défendre contre les attaques injustifiées. Il donne ainsi, et dans les temps (deux vingtaines d'années), doublement raison à Aragon.
Cathébrèv' n° 502 du jeudi 27 mars 2014
Pour ce premier jour de printemps 2014, un grand soleil radieux
était annoncé sur toute l’Alsace et Strasbourg. Un soleil comme une invitation
à venir à la Cathédrale pour profiter du fameux « rayon vert » qui, à chaque
équinoxe, illumine le Christ en croix sur la chaire de Geiler de Kaysersberg.
La foule a été au rendez-vous. On a retrouvé les amoureux de ce
rayon qui ne manquent aucun équinoxe, les curieux qui veulent faire
l’expérience de ce faisceau lumineux pas comme les autres, les visiteurs et
touristes de passage, la presse tant écrite qu’audiovisuelle, bref, une petite
foule de plus de 600 personnes qui s’est pressée dans la nef de la Cathédrale
pour admirer le rayon et découvrir son histoire. François Muller,
guide-conférencier, à la demande de la paroisse, a expliqué le phénomène tout
en faisant découvrir les vitraux de la Cathédrale ainsi que le chef-d’œuvre de
Hans Hammer qu’est la chaire de Geiler.
Et le rayon s’est montré, illuminant à 11h38 le dais sur le Christ
en croix. Une belle lumière, vive et intense, un beau cercle vert qui s’est
découpé sur les dentelles de pierre et qui a joué avec les sculptures ajourées
de la chaire, une assistance subjuguée, un moment de sérénité et de calme juste
troublé par les déclics des appareils photos.
Vers midi, le rayon terminant sa course et alors que la plupart
des visiteurs se rendaient à l’horloge astronomique, quelques personnes sont
venues, fort excitées, se plaindre auprès du conférencier : « On nous a volé le
rayon vert ! Ce n’est pas le rayon vert original, c’est un faux, une
contrefaçon ! »
La raison de ce courroux était que le faisceau de lumière qui
habituellement traverse l’espace de la nef s’est fait cette année moins
visible. Une nef inondée d’un beau soleil, un air sec et peu chargé de
poussières, voilà qui explique que le rayon a été, en 2014, moins présent
au-dessus des têtes, mais d’autant plus vif et ardent sur la chaire.
Une dame de renchérir : « Ah non, ce n’est pas le manque de
poussières dans l’air, je vous le dis, c’est une tricherie, vous avez trafiqué
notre rayon ! » Aucun argument, hélas, n’a pu contredire cette dame très sûre
d’elle : « Je me souviens parfaitement bien de ce rayon, je venais toujours le
voir dans mon enfance, c’était dans les années 50 » !
Sauf que, Madame, le rayon n’a été découvert et n’est visible que
depuis 1972.
Et pourquoi cette brave dame n'aurait-elle pas vu ce rayon vert avant tout le monde ? Ce serait un témoignage de plus à verser au dossier.
D'autant plus que Monsieur Robert Zimmer, contrôleur de sécurité à la Cramam, m'a toujours affirmé être allé à plusieurs reprises, lorsqu'il était encore jeune et avec son père, voir le rayon dans les années cinquante.
En tout état de cause, l'existence du rayon avant la réparation du vitrail est plus que probable et il ne serait pas étonnant que quelques observateurs futés soient venus admirer ce merveilleux clin d'oeil que nous a probablement fait Gustave Klotz.
Tiens, tiens ...
D'autant plus que Monsieur Robert Zimmer, contrôleur de sécurité à la Cramam, m'a toujours affirmé être allé à plusieurs reprises, lorsqu'il était encore jeune et avec son père, voir le rayon dans les années cinquante.
En tout état de cause, l'existence du rayon avant la réparation du vitrail est plus que probable et il ne serait pas étonnant que quelques observateurs futés soient venus admirer ce merveilleux clin d'oeil que nous a probablement fait Gustave Klotz.
Tiens, tiens ...
Le 1er avril, le Moniteur publie une nouvelle qui pourrait être un poisson.
ACTUALITÉ
Deux
projets pour le millénaire de la cathédrale de Strasbourg
Ville de Strasbourg
Le projet de L’Acte Lumière. 600 sources Led assureront un éclairage diffus avec une lumière blanche.
Le projet de L’Acte Lumière. 600 sources Led assureront un éclairage diffus avec une lumière blanche.
Une mise en lumière pérenne accompagnera le
millénaire de la cathédrale de Strasbourg, dont les travaux de fondation ont
commencé en 1015. A ce projet municipal, s’ajoute, dans l’édifice, une horloge
monumentale dont l’installation aura lieu de mars à mai 2015, à l’initiative du
diocèse.
Lauréat de l’appel à projets diocésain pour le
millénaire de la cathédrale de Strasbourg, le « Rayon vers » entre ce
printemps en phase de fabrication d’une maquette à l’échelle 1. Le nom
provisoire du projet se réfère au rayon vert, phénomène observable chaque année
vers midi aux équinoxes sur le dais de pierre qui surplombe le Christ de la
chaire. L’ouvrage à structure métallique prend forme dans l’atelier du
sculpteur Daniel Depoutot, installé dans une friche portuaire de la capitale
alsacienne.
Les deux concepteurs du Rayon Vers associent
leur compétence de sculpteur et de musicien.
Sur un carré de 2,57 m de côté, la sculpture
monumentale de 10 m de haut rendra hommage à ce que l’artiste désigne comme
« la mère des machines » : l’horloge, premier outil automatique
de mesure du temps.
Art total
En face de l’horloge astronomique du XVIIIème
siècle qui contribue à la renommée internationale de la cathédrale,
l’installation prendra la place occupée au XIVème siècle par l’ancêtre de cette
première machine. Remontée à la main et maîtrisée dans ses mouvements par une
roue crantée associée à un système de poids et de contrepoids, « cette
œuvre d’art totale associera la musique, la lumière et la plastique »,
annonce Michel Reverdy, copilote du projet et président de l’association
Musical Comédie. Pour suggérer l’entrée dans le monde divin, les concepteurs du
projet explorent la piste des hologrammes.
La structure métallique atteindra 10 m de
haut.
Ils poursuivent parallèlement les discussions
avec la conservation régionale des monuments historiques, soucieuse du respect
de l’intégrité du monument, et avec les financeurs du projet de 100 000
euros, hors conception non valorisée. Le tissu local du BTP a tout de
suite réagi : l’échafaudeur Francis Kapp épaule Daniel Depoutot. Les trois
majors du bâtiment ont donné leur accord de principe, de même que les
promoteurs Icade et Nexity, le spécialiste des jets d’eau Aquatic Show et la
PME de TP et chauffage Speyser. « Nous comptons sur 20 à 30 000 euros
par le mécénat de compétences, et autant en cash », calcule Michel
Reverdy. Le bénéfice de notoriété justifie l’investissement : hors
millénaire, trois mois représentent un million de visiteurs, et les artistes ne
désespèrent que leur œuvre provisoire ne connaisse le destin de la tour Eiffel.
Lumière sobre et humble
L’autre projet du millénaire, sous maîtrise
d’ouvrage municipale, offre à l’Acte Lumière l’occasion de parachever son
oeuvre strasbourgeoise, avec un budget de 2,13 millions d’euros TTC : déjà
conceptrice du plan lumière du centre historique de Strasbourg, l’agence de
Jean-Yves Soëtinck approfondit son travail sur les leds et les lumières
blanches. Plus diffus que l’existant, l’éclairage neutre se veut aussi plus
respectueux de la pierre et des hommes qui la travaillent : « Les
gradients de teinte reflèteront l’épaisseur et la profondeur de l’architecture »,
commente le concepteur lumière. Pour interpréter le programme établi par le
groupement Polyprogramme (mandataire), Jean-Yves Soëtinck conduit son projet
avec Lollier (bureau d’études), JCBA (architecte) Ingélux et Estair (assistance
technique), en vue d’un achèvement des travaux à l’été 2015.
Les 600 points lumineux consommeront 75 MWh, à
comparer aux 94 MWh de la mise en lumière actuelle : ce signe des temps
ouvre le second millénaire de la cathédrale sur la voie du développement
durable.
Eh bien non, un site existe bel et bien. Le projet est effectif et il est maintenant en piste. Voici sa page d'accueil :
Chapeau les artistes, c'est de la belle ouvrage !
Et les DNA de confirmer
Et les préparatifs du millénaire de réserver une place bien méritée au rayon vert.
En effet dès Juillet 2014, le rayon du printemps 2015 est annoncé officiellement. De plus, les jours, les dates et les heures mentionnés sont exacts.
Présentation du Rayon Vert
Le Rayon vert de la cathédrale de
Strasbourg :
Une invitation musicale pour découvrir les
vitraux et la chaire de Geiler.
Conférence et concert aux grandes orgues.
Chaque année aux équinoxes, un rayon vert
illumine le Christ en croix de la chaire de la cathédrale.
Ce rayon de lumière vient du haut des vitraux du
triforium sud, et tombe sur la chaire de Geiler de Kaysersberg : un moment de
sérénité bien particulier (nonobstant les bousculades des photographes). La
particularité du phénomène vient du fait qu’il se produit à date précise. La
couleur du rayon, d’un vert limpide, le rend physiquement visible : le
faisceaux de lumière traverse l’espace de la nef, devient presque palpable. Les
visiteurs, strasbourgeois et touristes, y voient toujours quelque chose de
magique, d’énigmatique, voire d’ésotérique et de mystérieux. Surtout quand ils
apprennent que le rayon est produit par le pied de Juda … Judas le traître ? hé
non, Juda (sans s) qui fut l’un des 12 fils de Jacob, ancêtre du Christ. Bien
au contraire d’un traître, ce Juda préfigure le Christ miséricordieux ! Mais ne
cherchons pas midi à quatorze heure ! La paroisse de la cathédrale vous invite à
découvrir le sens de ce rayon : celui d’un artisan du verre qui a fait acte de
foi lorsqu’il travaillait à la création des vitraux de la cathédrale après les
dégâts de la guerre de 1870.
Ce rayon vert nous invite à admirer les superbes
vitraux de la cathédrale, et à méditer la passion du Christ présentée sur la
chaire de style érigée en 1485 par Hans Hammer pour le célèbre prédicateur
Geiler de Kaysersberg.
Vendredi 20 mars et samedi 21 mars 2015 de 11h
à 12h – suivi de la projection du film sur l’horloge astronomique et du défilé
des apôtres à 12h30. Entrée libre.
Avec le soutien de :
et de nos partenaires :
1015 – 2015 Le millénaire des fondations de la cathédrale de Strasbourg
© 2012 Cathédrale de Strasbourg
C'est vraiment la fin des hostilités et, comme beaucoup d'autres personnes sensées, je m'en réjouis.
C'est Gustave Klotz qui doit être heureux !
Le 15 juillet France TV Info annonce l'horloge du millénaire en référence au rayon vert.
Une horloge intemporelle pour les mille
ans de la cathédrale de Strasbourg
Publié le 15/07/2014 à 14H27
A partir du mois de septembre débuteront à Strasbourg les
célébrations du millénaire de la cathédrale Notre-Dame. Parmi les projets
développés autour de l'évènement, celui de Daniel Depoutot est l'un des plus
spectaculaires. L'artiste plasticien déjà connu pour son travail sur le temps,
est en train de construire une horloge monumentale qui sera exposée dans la
cathédrale au printemps 2015.
Reportage : R.Dinckel /
A.Fontaine / C.Singer
En l'an 1015, les
fondations d'une cathédrale sont érigées en plein coeur de Strasbourg à
l'endroit même où les premiers chrétiens de la région venaient prier. Mille ans
plus tard en 2015, la capitale alsacienne célèbrera l'évènement comme il se
doit : concerts, nouvel éclairage pour l'édifice expositions...Des célébrations
qui débuteront en septembre, mais dont le point d'orgue aura lieu au printemps
2015 avec l'installation dans la nef de la cathédrale du "Rayon
vers".
Une oeuvre monumentale
En référence au rayon vert, ce rai de soleil qui éclaire une statue du Christ aux équinoxes, l'oeuvre prendra la forme d'une horloge monumentale. Une installation de dix mètres de haut qui associera musique, lumière et arts plastiques et qui devrait être installée juste en face de l'horloge astronomique qui contribue depuis trois siècles au rayonnement de la cathédrale.
Une oeuvre monumentale
En référence au rayon vert, ce rai de soleil qui éclaire une statue du Christ aux équinoxes, l'oeuvre prendra la forme d'une horloge monumentale. Une installation de dix mètres de haut qui associera musique, lumière et arts plastiques et qui devrait être installée juste en face de l'horloge astronomique qui contribue depuis trois siècles au rayonnement de la cathédrale.
Dès le 21.08, l'Agenda Culturel Alsacien COZE annonce le rayon vert
Présentation
du Rayon Vert
Cathédrale – Strasbourg
place de la Cathédrale - Strasbourg
Date/Heure
23 sept 2014
11:45 - 12:30
Description
Le Rayon vert de la cathédrale
de Strasbourg :
Une invitation musicale pour
découvrir les vitraux et la chaire de Geiler.
Conférence et concert aux grandes
orgues.
Chaque année aux équinoxes, un
rayon vert illumine le Christ en croix de la chaire de la cathédrale.
Ce rayon de lumière vient du haut
des vitraux du triforium sud, et tombe sur la chaire de Geiler de Kaysersberg :
un moment de sérénité bien particulier (nonobstant les bousculades des
photographes). La particularité du phénomène vient du fait qu’il se produit à
date précise. La couleur du rayon, d’un vert limpide, le rend physiquement visible : le faisceaux de lumière
traverse l’espace de la nef, devient presque palpable. Les visiteurs,
strasbourgeois et touristes, y voient toujours quelque chose de magique,
d’énigmatique, voire d’ésotérique et de mystérieux. Surtout quand ils
apprennent que le rayon est produit par le pied de Juda … Judas le traître ? hé
non, Juda (sans s) qui fut l’un des 12 fils de Jacob, ancêtre du Christ. Bien
au contraire d’un traître, ce Juda préfigure le Christ miséricordieux ! Mais ne
cherchons pas midi à quatorze heure ! La paroisse de la cathédrale vous invite
à découvrir le sens de ce rayon : celui d’un artisan du verre qui a fait acte
de foi lorsqu’il travaillait à la création des vitraux de la cathédrale après
les dégâts de la guerre de 1870.
Ce rayon vert nous invite à admirer
les superbes vitraux de la cathédrale, et à méditer la passion du Christ
présentée sur la chaire de style érigée en 1485 par Hans Hammer pour le célèbre
prédicateur Geiler de Kaysersberg.
Remarquons que le Rayon Vert pourrait être, pour les croyants, une bonne nouvelle en lui-même. En effet, si l'on suit bien Isaïe (11-1 à 2) :
"Un rameau sortira de la souche de Jessé (Juda); un rejeton (le rayon vert) jaillira de ses racines (le pied). Et sur lui reposera l'esprit du Seigneur (la tête du Christ)".
Mais je ne suis qu'un amateur en cette matière.
L'erreur de date relevée ci-dessus cache en réalité une méconnaissance des subtilités de fonctionnement du rayon.
Je tente donc de faire rectifier pour éviter un cafouillage dans le programme du millénaire. Voici les courriels pour le "sauvetage".
Et les réponses
Réponse :
Puis la satisfaction d'avoir convaincu. Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour que vive ce fameux rayon !
À l'attention de Monsieur l'Archiprêtre Wackenheim
Monsieur l'Archiprêtre,
Suite à notre entretien téléphonique de ce jour, je souhaite vous remercier
pour votre appel et vous confirmer la joie que vous m'avez faite en m'annonçant
que vous modifiez les dates des conférences programmées dans le calendrier des
manifestations du Millénaire.
Je me suis demandé où pouvait bien se situer l'origine de cette erreur. Je
crois avoir identifié et l'endroit et la responsable.
En effet, sur le site de la Cathédrale est publié l'article de Simone Schultz,
docteur en histoire de l'art, qui fait cette erreur de débutante, et la publie.
Je la cite :
"L’analyse astronomique montre que le rayon vert passe sur la tête du
Christ une bonne heure avant midi heure locale,
et un ou deux jours après l’équinoxe de printemps, ainsi
qu’un ou deux jours après l’équinoxe
d’automne. La précision n’est donc pas absolue."
Or, cette affirmation est totalement fausse, comme d'ailleurs le reste de sa
prose. Pour que vous puissiez prendre la mesure des dégâts que ce texte peut
produire chez vos lecteurs, je vous adresse la publication que j'ai dû faire,
pour répondre aux interrogations que m'ont adressées nombre de lecteurs
"déboussolés" par ce tissu d'âneries.
Si je peux me permettre un conseil, retirez ce texte du site de la cathédrale.
Il décrédibilise l'institution qui le gère, et sème le doute chez les lecteurs,
qui pour la plupart sont de fidèles paroissiens de la Cathédrale.
C'est bien volontiers que je me tiens à la disposition de Monsieur Muller,
votre valeureux conférencier. Si je peux lui faciliter la tâche par mes
conseils, j'en serai ravi.
Avec mes remerciements renouvelés, je vous adresse, Monsieur l'Archiprêtre
Wackenheim, mes cordiales salutations en attendant de vous rencontrer sur place
lors des journées du patrimoine 2014 et en espérant que le soleil, qui de toute
façon aura le dernier mot, soit radieux sur Strasbourg pour nous offrir ce
diable de Rayon
Vert. Maurice Rosart
Voir : http://rosartdieci.blogspot.fr/
Et le 29.08.14
Monsieur l'Archiprêtre Wackenheim,
Hier soir, après avoir passé en revue tous mes textes sur le rayon vert, je n'en ai trouvé aucun qui convienne en l'état.
Quant aux autres dont je dispose, pour la plupart écrits par Louis Tschaen, ils sont trop techniques et de toute façon trop longs pour vos sites.
J'ai donc décidé d'en "pondre" un spécialement pour le Millénaire. C'est bien le moins qu'on puisse faire pour ce phénomène exceptionnel qui va participer à un évènement lui-même exceptionnel.
C'est alors que j'ai réalisé qu'il y avait urgence. En effet, il me semble que le lancement de la manifestation est fixé au 7 septembre prochain, dans neuf jours.
Les sites concernés, Cathédrale et Millénaire, devront être à jour avant cette date. Je me suis donc mis de suite au travail et j'y ai passé la nuit.
Je vous adresse en pièce jointe le document que je vous propose de publier sur les deux sites, s'il vous semble présentable. Si ce n'est pas le cas, faites-moi part sans tarder de vos observations pour que je puisse dans les délais impartis, faire les modifications dans la limite du possible. Dites-moi également si la forme PDF vous convient, ou s'il vous faut le Word.
Cordialement et au plaisir de vous lire bientôt. Maurice Rosart
Le 28/08/2014 12:12, PRESBYTERE CATHEDRALE a écrit :
Bonjour
Monsieur Rosart,
Soyez remercié, vraiment, de nous avoir alertés au sujet du planning
du Rayon Vert.
Les dates sont rectifiées : les présentations auront lieu :
samedi, dimanche, lundi et mardi, comme convenu.
Une question (de l'ignorant que je suis) : existe-t-il un texte irréprochable
que notre site pourrait accueillir ? Vous-même, auriez-vous un texte
pas trop long, non sujet à caution et signé par vous ?
Très cordialement,
Michel Wackenheim
Archiprêtre
PAROISSE DE LA CATHÉDRALE
1 rue de Rohan - BP 9 - 67060 Strasbourg cedex
tél. 03 88 21 43 34 - Fax 03 88 21 43 33
Soyez remercié, vraiment, de nous avoir alertés au sujet du planning
du Rayon Vert.
Les dates sont rectifiées : les présentations auront lieu :
samedi, dimanche, lundi et mardi, comme convenu.
Une question (de l'ignorant que je suis) : existe-t-il un texte irréprochable
que notre site pourrait accueillir ? Vous-même, auriez-vous un texte
pas trop long, non sujet à caution et signé par vous ?
Très cordialement,
Michel Wackenheim
Archiprêtre
PAROISSE DE LA CATHÉDRALE
1 rue de Rohan - BP 9 - 67060 Strasbourg cedex
tél. 03 88 21 43 34 - Fax 03 88 21 43 33
Réponse :
Bonjour Monsieur Wackenheim,
Merci pour cette preuve de confiance que je vais essayer d'honorer.
Je vais passer en revue l'ensemble de mes écrits sur le sujet (ils sont nombreux) en espérant en trouver un qui puisse convenir. Je connais bien ma prose, ce sera difficile d'utiliser un texte, même parmi ceux qui ont été publiés, sans l'amender pour qu'il soit présentable sur le site de la Cathédrale.
Donc je me mets au travail sans vous promettre de produire quelque chose "d'irréprochable", mais de présentable oui, et que je signerai.
Je vais faire au plus vite pour que le texte de "Simone Schultz" soit rapidement remplacé par un autre plus crédible.
Merci encore pour votre confiance. Je suis content que les festivités du Millénaire réservent au Rayon Vert une place plus qu'honorable, à mon sens largement méritée.
Cordialement. Maurice Rosart
Merci pour cette preuve de confiance que je vais essayer d'honorer.
Je vais passer en revue l'ensemble de mes écrits sur le sujet (ils sont nombreux) en espérant en trouver un qui puisse convenir. Je connais bien ma prose, ce sera difficile d'utiliser un texte, même parmi ceux qui ont été publiés, sans l'amender pour qu'il soit présentable sur le site de la Cathédrale.
Donc je me mets au travail sans vous promettre de produire quelque chose "d'irréprochable", mais de présentable oui, et que je signerai.
Je vais faire au plus vite pour que le texte de "Simone Schultz" soit rapidement remplacé par un autre plus crédible.
Merci encore pour votre confiance. Je suis content que les festivités du Millénaire réservent au Rayon Vert une place plus qu'honorable, à mon sens largement méritée.
Cordialement. Maurice Rosart
Et le 29.08.14
Monsieur l'Archiprêtre Wackenheim,
Hier soir, après avoir passé en revue tous mes textes sur le rayon vert, je n'en ai trouvé aucun qui convienne en l'état.
Quant aux autres dont je dispose, pour la plupart écrits par Louis Tschaen, ils sont trop techniques et de toute façon trop longs pour vos sites.
J'ai donc décidé d'en "pondre" un spécialement pour le Millénaire. C'est bien le moins qu'on puisse faire pour ce phénomène exceptionnel qui va participer à un évènement lui-même exceptionnel.
C'est alors que j'ai réalisé qu'il y avait urgence. En effet, il me semble que le lancement de la manifestation est fixé au 7 septembre prochain, dans neuf jours.
Les sites concernés, Cathédrale et Millénaire, devront être à jour avant cette date. Je me suis donc mis de suite au travail et j'y ai passé la nuit.
Je vous adresse en pièce jointe le document que je vous propose de publier sur les deux sites, s'il vous semble présentable. Si ce n'est pas le cas, faites-moi part sans tarder de vos observations pour que je puisse dans les délais impartis, faire les modifications dans la limite du possible. Dites-moi également si la forme PDF vous convient, ou s'il vous faut le Word.
Cordialement et au plaisir de vous lire bientôt. Maurice Rosart
En
pièce jointe : le PDF Millénaire E extrait de : http://rosartnove.blogspot.fr/2013/03/a-loccasion-du-millenaire-des.html
Puis plus de nouvelles tandis que, semble-t-il, les décisions se prennent, les agendas se mettent à jour avec les réalités cosmiques
Ainsi les Journées du Patrimoine ont le rayon vert au programme de la cathédrale, .
Et le 10 septembre le texte de Simone Schultz disparait du site. Il est remplacé par celui-ci :
Lire la suite sur : http://www.cathedrale-strasbourg.fr/Rayon_vert.aspx
Les historiens de l'art ? Unanimement "contre" chez Simone Schultz, presque unanimement "pour" maintenant. On doit souligner ce progrès qui les honore.
Et remercier Monsieur l'Archiprêtre Wackenheim pour son ouverture d'esprit et sa "courageuse" intervention.
Jusqu'à septembre 2014, Millénaire des Fondations de la Cathédrale N-D
________________________________________________
________________________________________________
La guerre est finie. N'en parlons plus. Il s'agissait seulement d'un malentendu, comme toujours d'ailleurs.
Ainsi, par bribes, s'écrit la petite histoire. Aux historiens la responsabilité d'écrire la grande.
Puis plus de nouvelles tandis que, semble-t-il, les décisions se prennent, les agendas se mettent à jour avec les réalités cosmiques
Ainsi les Journées du Patrimoine ont le rayon vert au programme de la cathédrale, .
Et sur l'agenda, on a fait figurer les quatre jours:
20/09/2014
|
les 20, 21, 22 et 23 septembre 11h45 : Présentation du Rayon Vert avec accompagnement au Grand Orgue : Pascal REBER |
Et le 10 septembre le texte de Simone Schultz disparait du site. Il est remplacé par celui-ci :
Lire la suite sur : http://www.cathedrale-strasbourg.fr/Rayon_vert.aspx
Les historiens de l'art ? Unanimement "contre" chez Simone Schultz, presque unanimement "pour" maintenant. On doit souligner ce progrès qui les honore.
Et remercier Monsieur l'Archiprêtre Wackenheim pour son ouverture d'esprit et sa "courageuse" intervention.
Jusqu'à septembre 2014, Millénaire des Fondations de la Cathédrale N-D
________________________________________________
________________________________________________
La guerre est finie. N'en parlons plus. Il s'agissait seulement d'un malentendu, comme toujours d'ailleurs.
Ainsi, par bribes, s'écrit la petite histoire. Aux historiens la responsabilité d'écrire la grande.
- Pour prendre connaissance des nombreuses et rocambolesques péripéties du rayon vert de Strasbourg voir:
Fin-d'une-polémique-et-droit-de-cité-pour-le-rayon-vert
- Pour des réponses objectives aux habituelles questions que l'on se pose à propos du rayon vert, voir: Rétrospective-de-la-lumiere-verte-équinoxiale-de-Strasbourg-(1984-2009)-par-Louis-Tschaen
- Pour voir les principaux arguments à avancer pour contrer les détracteurs de ce beau phénomène, aller sur :
- Pour savoir dans quelle direction chercher pour découvrir celui qui a conçu ce dispositif créant le rayon vert, voir :
Vous y trouverez : Gustave Klotz,
"le père du Rayon Vert" selon moi...
- Pour prendre connaissance des nombreuses et rocambolesques péripéties du rayon vert de Strasbourg voir:
Fin-d'une-polémique-et-droit-de-cité-pour-le-rayon-vert
- Pour des réponses objectives aux habituelles questions que l'on se pose à propos du rayon vert, voir: Rétrospective-de-la-lumiere-verte-équinoxiale-de-Strasbourg-(1984-2009)-par-Louis-Tschaen
- Pour voir les principaux arguments à avancer pour contrer les détracteurs de ce beau phénomène, aller sur :
Vous y trouverez : Gustave Klotz,
"le père du Rayon Vert" selon moi...
« Ma plus belle récompense et ma plus grande fierté à la fois, c’est lorsqu’il fait grand soleil sur Strasbourg, qu’il y a foule dans la cathédrale, et dans la foule un instituteur expliquant à ses élèves attentifs, que la terre tourne sur elle-même et autour du soleil et comment on lit cela sur la chaire en observant le déplacement du Rayon Vert. C’est la vengeance de LAS CASAS et la revanche de GALILÉE, la victoire des Lumières sur l’obscurantisme religieux». Maurice Rosart
« Ma plus belle récompense et ma plus grande fierté à la fois, c’est lorsqu’il fait grand soleil sur Strasbourg, qu’il y a foule dans la cathédrale, et dans la foule un instituteur expliquant à ses élèves attentifs, que la terre tourne sur elle-même et autour du soleil et comment on lit cela sur la chaire en observant le déplacement du Rayon Vert. C’est la vengeance de LAS CASAS et la revanche de GALILÉE, la victoire des Lumières sur l’obscurantisme religieux». Maurice Rosart
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire