mercredi 27 mars 2013

5 - Ce qu'en a dit la presse de 2000 à 2004


et ce qu'en ont dit les autorités culturelles et religieuses de la place.



Rappel des prolégomènes



Ce blog retracera l'histoire du Rayon Vert de Strasbourg relatée à travers les nombreux articles de presse que j'ai collectionnés depuis 1983, en fait plus de mille, et les publications scientifiques et autres qui lui ont été consacrées. 


Mes recherches et réflexions sur les cathédrales ont débuté au cours de mon service militaire effectué en 1963-1964 à Colmar. J'avais pour m'occuper l'esprit deux passions, les nombres premiers et les cathédrales. Pour les nombres premiers, je m'étais mis en tête de mettre au point, à partir de l'étude des triplets pythagoriciens, une méthode permettant de prévoir le nombre premier N+1 à partir du nombre premier N. Les recherches ont été longues et n'ont évidemment pas abouti. J'ai néanmoins pu comprendre que si une telle méthode pouvait être trouvée un jour, elle serait graphique et utiliserait les deux dimensions d'un plan. À l'armée je n'étais pas équipé pour poursuivre de telles recherches. Je les ai donc reportées à plus tard, mais ne les ai jamais reprises. Et pour cause.

Ma deuxième passion, les cathédrales, était plus compatible avec mon service militaire car elle se résumait à la lecture de tout se qui me tombait sous la main traitant du sujet. Mes lectures s'accompagnaient toujours de longues heures de réflexions pour comprendre ce qui en fait me préoccupait: "Pourquoi les cathédrales ont-elles cette forme très particulière et cette forme a-t-elle en elle-même du sens ?" 

À la fin du service je n'avais rien trouvé dans mes lectures qui répondit à la question mais je commençais à avoir une petite idée de ce qui pourrait constituer la réponse. Je continuai donc à réfléchir pour préciser cette explication que je sentais à portée de main.

Après mon service militaire je fus embauché comme ingénieur-conseil à Colmar dans un bureau d'étude de VRD (Voirie et réseaux divers). Et ma première promotion interne, chef d'agence, me conduisit à Strasbourg pour y occuper mes nouvelles fonctions.

Dès 1967 j'habitais à Illkirch-Graffenstaden. La chance me souriait  puisque Strasbourg a une cathédrale extraordinaire. Mes recherches allaient dorénavant progresser à pas de géant avec cet "objet d'étude", une Notre-Dame, à disposition tout à côté.

La mise au point de ma théorie qui expliquait la forme des cathédrales par la forme du  modèle dont se sont inspirés les bâtisseurs, une dame en chair et en os, avançait régulièrement jusqu'à ce que je réalise qu'à l'intérieur d'un corps humain il faut la fonction temps. Elle est matérialisée bien souvent par la présence dans ces monuments d'une horloge astronomique plus ou moins sophistiquée. Mais j'avais entendu dire qu'à Chartres il y avait un rayon blanc qui, le jour de la Saint Jean d'été le 24 Juin, passe sur un clou fiché dans le sol. Ce dispositif, à mes yeux, symbolisait parfaitement la fonction temps d'autant plus que la Saint Jean est très proche du solstice d'été.

Et me voila parti à la recherche de son équivalent à Strasbourg. Mes visites à la cathédrale aux environs du 21 Juin furent nombreuses. Elles durèrent quelques temps jusqu'à ce que j'eus la conviction qu'il n'y avait rien de ce genre à Strasbourg.

Ma formation d'ingénieur-géomètre me suggéra de mener mes recherches, non plus au solstice d'été où rien ne se passait, mais aux équinoxes. Et là en 1971 / 72, "bingo". Il y avait bien à Strasbourg quelque chose qui ressemblait, du moins dans le principe, à ce qu'il y avait à Chartres. À Strasbourg en période d'équinoxe une lumière verte se manifeste sur le tablier de la chaire.

Ma certitude ne fut pas fondée d'emblée car le soleil n'étant pas particulièrement disposé à m'aider il fallut attendre trois ou quatre ans pour acquérir la certitude que le phénomène existait bien, qu'il se répètait régulièrement, qu'il était précis et spectaculaire. Je ne pouvais consacrer à ces vérifications qu'une partie de mes samedis et / ou de mes dimanches. Je devais faire avec cette contrainte et admettre que si le soleil était absent, la journée c'est-à-dire en fait la semaine, était perdue pour ces vérifications si indispensables.

Cette certitude enfin acquise, je pus poursuivre la mise au point de ma théorie présentant les cathédrales comme la construction, à l'échelle, d'une femme couchée sur le dos jambes dressées vers le ciel.

La mise au point de ma thèse prit un certain temps car présenter et défendre cette théorie en public n'allait pas de soi, il fallait par avance pouvoir répondre à toute question pertinente. De plus, quel accueil lui serait réservé ? Quelles critiques allaient pleuvoir ? Quelles oppositions allaient s'activer ? Qu'en dirait la faculté ? Qu'en penserait l'Église ? Ne vais-je pas finir sur le bûcher comme me le prédisaient mes proches et mes amis ?

Les contacts divers que je prenais me réservaient un accueil souvent poli mais sans plus. Certains, rares, osaient me dire en riant que peut-être il faudrait que je me fasse suivre par un psy quelconque.

Mais un jour Henri Vincenot lui-même, en m'écrivant: "le chemin est ouvert, il faut aller jusqu'au bout", m'encourageait à poursuivre et me donnait des pistes pour publier. En attendant de trouver un éditeur, il me conseillait de collectionner les articles qui abordaient le sujet que j'étudiais, pour pouvoir mesurer l'intérêt qu'il pouvait présenter pour le grand public en général et la presse elle-même en particulier. Il soulignait qu'une bonne idée pouvant être copiée et vous être "volée" sans difficulté aucune avant publication, le "press-book" ainsi constitué pourrait en cas de besoin faire office de début de preuve de paternité.

C'était parti comme on va le voir.

Parmi plus de mille articles collectés au fil des ans, j'ai choisi les plus caractéristiques pour les rassembler par année. Sont notamment publiés ci-dessous les articles et documents cités dans le message
fin-d-une-polemique-et-droit-de-cite-pour-le-rayon-vert.html, qui couvre la période allant jusqu'à l'année 2010.

Pour les articles parus depuis cette date, se reporter au message

2000

En début d'année l'Almanach "Sainte Odile" publie un article de Simone Schultz qui sera repris par le site de la Cathédrale.

(Une critique complète de ce texte est publiée sur :
http://rosartdue.blogspot.fr/2012/02/ma-reponse-simone-schultz-docteur-en.html )




Tous les avis peuvent s'exprimer. On doit donc considérer ce texte comme l'avis d'un docteur en histoire de l'art. Heureusement que ce doctorat ne permet pas de soigner les malades. Ils ne s'en remettraient pas. Et l'histoire de l'art, elle, s'en remettra-t-elle ?

Lorsque l'auteur du texte écrit "un ou deux jours après l'équinoxe d'automne" au lieu de "avant" on peut s'interroger sur la fiabilité de ce Docteur. Effectivement "la précision n'est pas absolue" (sic), avec lui elle est nulle.

Quant à "l'obscur ancêtre du Christ" (sic), Juda fondateur de la Judée, il appréciera. Peut-être sera-t-il indulgent.







Pour ceux qui veulent vérifier comme Saint Thomas jadis,
voir à la fin de l'article de Louis Tschaen, page 15 de la revue "Arts et Industries" N° 211 - 3ème Trim. 1985, ou directement  sur :
http://rosartnove.blogspot.fr/2013/03/la-lumiere-verte-equinoxiale-de-la.html

Pour les sources secrètes utilisées pour rédiger l'article, voir plus haut sur :  
4 - Ce-quen-dit-la-presse-de1995-1999.html (en fin d'année  1998) mes remarques à propos de l'expression "cou-de-pied" déjà pointée dans un précédent pensum de ce Docteur.

La revue "Arts et Industries" publie une liste d'études menées par Louis Tschaen, dont celles relatives au rayon vert.


Louis Tschaen a été mon professeur à l'ENSAIS (École Nationale Supérieure des Arts et Industries de Strasbourg). Je lui avais fait part de différentes questions que je me posais au sujet de ma découverte, le rayon vert. Il m'avait spontanément proposé de mener toutes les études et recherches de sa compétence. Ce qu'il fit admirablement dans les domaines qu'il maîtrisait, notamment l'astronomie et les calculs savants qu'il y avait lieu d'entreprendre pour tout savoir du rayon de Strasbourg.


Pour la nouvelle année, la direction des Musées de Strasbourg a choisi une carte illustrée par Tomi Ungerer.

L'allusion à ma thèse est évidente quand on est de bonne foi.



Au printemps les journaux rendent compte des évènements toujours aussi spectaculaires.

Ici "L'Alsace".


Et là les DNA.


"Le Monde de l'Inconnu" présente le "Livre".


Les DNA poussent un peu en posant une telle question.
En fin d'année Victor Beyer s'essaye au jeu de mots "Rayon verre" à propos des vitraux dont il va parler.

Une manière comme une autre de prendre le train en marche, même s'il est bien tard.


Et un livre au titre évocateur sort en librairie, même s'il parle du rayon vert d'Étretat.

2000
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2001



Le choix de la direction des Musées ne semble pas faire l'unanimité.

Pourtant il n'y a pas de quoi fouetter un chas, en l'occurrence.


En février "Architecture Studio" édite une brochure présentant le Parlement Européen à Strasbourg.

Il consacre un article à la copie du rayon vert, mais éprouve quelques difficultés à présenter le dispositif mis en place. Vérification faite, il faut lire "solstice d'hiver".



Les DNA du 11.10 signalent que deux vitraux du triforium méridional ont été vandalisés.


Le vandale du 22 mars 1990 aurait-il fait des émules? Si oui, quelle responsabilité.



En décembre "Les Saisons d'Alsace" sortent un numéro consacré en partie à ma thèse sur les "Formes et Fonction" des cathédrales.




Le 18.12 je participe à la réunion festive sur le thème de "La cathédrale révélée".




Puis la métaphore prospère.




2001
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2002
Au 2ème trimestre, l'archevêque de Strasbourg, Joseph Doré, préface l'ouvrage de Bernard Eckert.

Il n'y va pas par quatre chemins, il adopte tout simplement ma façon de voir la cathédrale, sans même penser à verser des droits d'auteur. Dieu lui pardonne.



En septembre l'"Aréopage de la Culture Française" consomme les produits du terroir à la terrasse d'un bistrot de la place au lieu de consommer une nourriture spirituelle devant la chaire. 

Pendant ce temps le rayon vert produisait dans la cathédrale son spectacle fantastique et d'une rare beauté. 

Le ministère de la culture, comme la cathédrale et ses vitraux, sont entre de bonnes mains. Ouf!


Sur la photo de droite à gauche, l'adjoint au maire de Strasbourg Grossmann chargé de la culture, le ministre Aillagon, l'archevêque Doré.

Et pour mémoire, voici ce qu'ils ont loupé le 21. 09 à 12h24.




Heureusement en décembre, Nathalie Savey relève un peu le niveau.




En fin d'année je recontacte le président des "Amis de la Cathédrale" pour évoquer l'analogie femme-cathédrale reprise allègrement par Monseigneur Doré.

Et j'évoque les sévères critiques de Beyer à ce sujet.


Le président trouve la parade: "On n'est pas dans le même registre".

En clair, si sur le plan matériel la cathédrale est bien une femme, elle signifie autre chose selon la foi chrétienne. Elle évoque "le mystère de l'Église comme Épouse du Christ". Diable !

Je résume: si j'étais dans le registre de l'ésotérisme, eux seraient dans celui de la foutaise. Mais heureusement pour eux, je ne suis pas dans le registre de l'ésotérisme, quoiqu'ils disent. Au contraire je dis comme eux, que l'église-cathédrale  représente l'Épouse du Christ. Elle en a donc les formes, les proportions et les fonctions. C'est "Notre Mère" comme ils disent par ailleurs sans se rendre compte de la portée des mots qu'ils utilisent.

Il y a du psittacisme dans l'air.

Je prétends dans ma réponse que nous sommes bien dans le même régistre, pas dans l'ésotérisme, mais dans celui du "symbolisme appliqué" qu'on appellerait maintenant "Biomimétisme".

Pour en savoir plus sur cette "technique architecturale" utilisée délibérément pour raison d'efficacité et formalisée par Claude-Nicolas Ledoux, voir :  
                            Symbolique-de-la-loge-maconnique.html
                             ou :  http://rosartsette.blogspot.fr/

Je précise aussi que je n'envisage pas de réintégrer la Société des Amis de la Cathédrale.



Et je joins la pièce qui apparemment a posé problème.

Ce schéma sera reproduit page 95 de la 3ème édition du "Livre".







2002
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2003

Année calme, les marronniers fleurissent à l'heure........


Et le CRAVIE participe à la diffusion de l'info.



Les marronniers perdent leurs feuilles en automne.




2003
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2004

Ce sera l'année de la sortie de la 3ème édition du "Livre".

Bernard Reumaux, directeur des "Éditions du Rhin-La Nuée Bleue-DNA" a osé. Il a bien fait les choses.
La présentation de l'ouvrage a lieu à la Librairie Kléber.


La publicité est mise en place.


"Une cathédrale se dévoile" est au salon du livre à Paris.


Le "Livre" fait l'objet d'un article dans les DNA, mais la rédactrice, prise par le temps, fait l'impasse sur la relecture.

Elle a l'excuse qu'il fallait à tout prix que l'article sorte dans le journal en même temps que le rayon vert sur la chaire. On lui pardonne volontiers puisque le délai a été tenu, mais on dirait du "beyer".


Pour l'équinoxe, parole tenue, l'entrée de la cathédrale est gratuite pour tout le monde.




D'autres articles présentant le "Livre" sont publiés dans diverses revues.




Le rayon vert fait des petits au Mont Sainte Odile.


On en veut toujours au rayon vert et toutes les occasions sont bonnes pour le faire disparaître.

Une nouvelle tentative de sabotage est déjouée grâce aux DNA du 26.11.


Le 30.11 le problème est réglé.


Pendant ce temps, le "Livre" est en bonne position au salon du livre à Colmar.


Le 22.12 l'archiprêtre de la cathédrale, Bernard Eckert, invoque une étude scientifique menée par le Conseil de Fabrique pour discréditer le rayon.

Il rappelle qu'un document est disponible dans la cathédrale. Il s'intitule "La vérité sur le faux rayon vert" et a été rédigé par ce fameux conseil. Rappelons que dans sa première édition mentionnée plus haut, le "scientifique" qui l'avait pondue ne savait pas lire la généalogie représentée au triforium et confondait Juda avec Phares son fils. 

La version présentée sur place a été corrigée de ses erreurs suivant mes indications. Tout est dit. Amen.




2004
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