samedi 30 mars 2013

2 - Ce qu'en a dit la presse de 1985 à 1989

et ce qu'en ont dit les autorités culturelles et religieuses de la place.



Rappel des prolégomènes



Ce blog retracera l'histoire du Rayon Vert de Strasbourg relatée à travers les nombreux articles de presse que j'ai collectionnés depuis 1983, en fait plus de mille, et les publications scientifiques et autres qui lui ont été consacrées. 


Mes recherches et réflexions sur les cathédrales ont débuté au cours de mon service militaire effectué en 1963-1964 à Colmar. J'avais pour m'occuper l'esprit deux passions, les nombres premiers et les cathédrales. Pour les nombres premiers, je m'étais mis en tête de mettre au point, à partir de l'étude des triplets pythagoriciens, une méthode permettant de prévoir le nombre premier N+1 à partir du nombre premier N. Les recherches ont été longues et n'ont évidemment pas abouti. J'ai néanmoins pu comprendre que si une telle méthode pouvait être trouvée un jour, elle serait graphique et utiliserait les deux dimensions d'un plan. À l'armée je n'étais pas équipé pour poursuivre de telles recherches. Je les ai donc reportées à plus tard, mais ne les ai jamais reprises. Et pour cause.

Ma deuxième passion, les cathédrales, était plus compatible avec mon service militaire car elle se résumait à la lecture de tout se qui me tombait sous la main traitant du sujet. Mes lectures s'accompagnaient toujours de longues heures de réflexions pour comprendre ce qui en fait me préoccupait: "Pourquoi les cathédrales ont-elles cette forme très particulière et cette forme a-t-elle en elle-même du sens ?" 

À la fin du service je n'avais rien trouvé dans mes lectures qui répondit à la question mais je commençais à avoir une petite idée de ce qui pourrait constituer la réponse. Je continuai donc à réfléchir pour préciser cette explication que je sentais à portée de main.

Après mon service militaire je fus embauché comme ingénieur-conseil à Colmar dans un bureau d'étude de VRD (Voirie et réseaux divers). Et ma première promotion interne, chef d'agence, me conduisit à Strasbourg pour y occuper mes nouvelles fonctions.

Dès 1967 j'habitais à Illkirch-Graffenstaden. La chance me souriait  puisque Strasbourg a une cathédrale extraordinaire. Mes recherches allaient dorénavant progresser à pas de géant avec cet "objet d'étude", une Notre-Dame, à disposition tout à côté.

La mise au point de ma théorie qui expliquait la forme des cathédrales par la forme du  modèle dont se sont inspirés les bâtisseurs, une dame en chair et en os, avançait régulièrement jusqu'à ce que je réalise qu'à l'intérieur d'un corps humain il faut la fonction temps. Elle est matérialisée bien souvent par la présence dans ces monuments d'une horloge astronomique plus ou moins sophistiquée. Mais j'avais entendu dire qu'à Chartres il y avait un rayon blanc qui, le jour de la Saint Jean d'été le 24 Juin, passe sur un clou fiché dans le sol. Ce dispositif, à mes yeux, symbolisait parfaitement la fonction temps d'autant plus que la Saint Jean est très proche du solstice d'été.

Et me voila parti à la recherche de son équivalent à Strasbourg. Mes visites à la cathédrale aux environs du 21 Juin furent nombreuses. Elles durèrent quelques temps jusqu'à ce que j'eus la conviction qu'il n'y avait rien de ce genre à Strasbourg.

Ma formation d'ingénieur-géomètre me suggéra de mener mes recherches, non plus au solstice d'été où rien ne se passait, mais aux équinoxes. Et là en 1971 / 72, "bingo". Il y avait bien à Strasbourg quelque chose qui ressemblait, du moins dans le principe, à ce qu'il y avait à Chartres. À Strasbourg en période d'équinoxe une lumière verte se manifeste sur le tablier de la chaire.

Ma certitude ne fut pas fondée d'emblée car le soleil n'étant pas particulièrement disposé à m'aider il fallut attendre trois ou quatre ans pour acquérir la certitude que le phénomène existait bien, qu'il se répétait régulièrement, qu'il était précis et spectaculaire. Je ne pouvais consacrer à ces vérifications qu'une partie de mes samedis et / ou de mes dimanches. Je devais faire avec cette contrainte et admettre que si le soleil était absent, la journée c'est-à-dire en fait la semaine, était perdue pour ces vérifications si indispensables.

Cette certitude enfin acquise, je pus poursuivre la mise au point de ma théorie présentant les cathédrales comme la construction, à l'échelle, d'une femme couchée sur le dos jambes dressées vers le ciel.

La mise au point de ma thèse prit un certain temps car présenter et défendre cette théorie en public n'allait pas de soi, il fallait par avance pouvoir répondre à toute question pertinente. De plus, quel accueil lui serait réservé ? Quelles critiques allaient pleuvoir ? Quelles oppositions allaient s'activer ? Qu'en dirait la faculté ? Qu'en penserait l'Église ? Ne vais-je pas finir sur le bûcher comme me le prédisaient mes proches et mes amis ?

Les contacts divers que je prenais me réservaient un accueil souvent poli mais sans plus. Certains, rares, osaient me dire en riant que peut-être il faudrait que je me fasse suivre par un psy quelconque.

Mais un jour Henri Vincenot lui-même, en m'écrivant: "le chemin est ouvert, il faut aller jusqu'au bout", m'encourageait à poursuivre et me donnait des pistes pour publier. En attendant de trouver un éditeur, il me conseillait de collectionner les articles qui abordaient le sujet que j'étudiais, pour pouvoir mesurer l'intérêt qu'il pouvait présenter pour le grand public en général et la presse elle-même en particulier. Il soulignait qu'une bonne idée pouvant être copiée et vous être "volée" sans difficulté aucune avant publication, le "press-book" ainsi constitué pourrait en cas de besoin faire office de début de preuve de paternité.

C'était parti comme on va le voir.

Parmi plus de mille articles collectés au fil des ans, j'ai choisi les plus caractéristiques pour les rassembler par année. Sont notamment publiés ci-dessous les articles et documents cités dans le message
fin-d-une-polemique-et-droit-de-cite-pour-le-rayon-vert.html, qui couvre la période allant jusqu'à l'année 2010.

Pour les articles parus depuis cette date, se reporter au message
Rayon-vert-de-strasbourg-reprise-des-hostilités



1985


L'évêque émérite de Strasbourg se mouille aussi.




Au cours de l'année je donne des conférences et le rayon vert devient vedette dans la presse.

                                                                     Le "Nouvel Alsacien".





"L'Ami du Peuple".



Le "Nouvel Alsacien" encore.





1985


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1986


Les DNA font très fort, à la une et en couleur pour le printemps.


En dernière page l'article.


Le "Nouvel Alsacien" est encore en noir et blanc.


Un abbé de la RFA voisine signale qu'un rayon qui se manifeste au monastère de Maulbronn est très connu.


L'habitude d'annoncer les apparitions du rayon vert s'installe.


Au cours d'une nouvelle conférence j'annonce la découverte d'un Rayon Blanc.


Le journal l'annonce pour le jour du solstice d'hiver.



1986

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1987

Pour la presse, le rayon vert est maintenant un maronnier.


Le 08.04.87, les DNA annonce la sortie du "Rayon Vert", une B.D. de Boilet. 

Elle parle d'un rayon qui traverse la grande rose de Notre-Dame de Strasbourg (?)

  

J'annonce la découverte du rayon blanc dans la revue "Arts et Industries".
En Juin, la "Nouvelle Acropole" s'empare du sujet, sans réelles compétences.


Pour les "Journées Portes Ouvertes dans les M.H." je figure au programme avec la présentation du rayon vert.


La revue municipale "Vivre à Strasbourg", elle aussi, annonce régulièrement l'apparition du rayon.


Les deux rayons sont maintenant au programme de toutes mes interventions.


La revue "Vivre à Strasbourg" annonce le rayon blanc comme le font les quotidiens.


L'Alsace du 20.12.87.


1987

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1988

Pour la suite, je ne mentionnerai plus que les péripéties des rayons vert et blanc ou ce qui pourrait concerner leur environnement et donner des indications sur le "climat" qui règne à leur sujet.

La thèse que je présente au cours de mes conférences qui se multiplient est de mieux en mieux accueillie par les différents publics, ce qui ne veut pas dire par tout le monde.



Les "Éditions du Signe" (catholiques) s'aventurent à évoquer le rayon vert.
Pour l'édition à compte d'auteur du livre "Une cathédrale se dévoile", je lance une souscription en m'adressant d'abord à mes collègues de travail. 

Ils m'ont réservé un excellent accueil et je les en remercie une fois de plus ici.

Le livre qui présente ma thèse sur le "fonctionnement d'une cathédrale", explique aussi, et en détail, celui du rayon vert. 

Dans la suite pour l'évoquer, on dira le "Livre" en attendant qu'ils disent "Son livre".




À l'occasion du solstice d'hiver, le chanoine Ringue entreprend de banaliser le rayon vert .

Il n'imaginait pas le succès qu'il obtiendrait auprès du public, mais qu'il repose néanmoins en paix.


Lors des conférences, le public féminin est plus séduit par ma thèse que les hommes.

Saura-t-on jamais pourquoi?


1988

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1989

Lors de l'équinoxe de printemps, c'est "L'Alsace" qui met le rayon vert à la une.


L'article est à l'intérieur.




Le 20 Mars l'AFP sort une dépêche.


Tous les quotidiens nationaux reprennent l'info, par exemple "Ouest-France".



Le "Quotidien du Maire" aussi.


Puis le guide touristique MERIAN "Besser Reisen Strasburg" mentionne le rayon pour les touristes allemands.






Le "Bulletin Critique du Livre Français" présente le "Livre".



La revue "Humanisme" du Grand Orient de France fait référence au "Livre".



La revue "Femme Actuelle" du 18 au 24 09. annonce le rayon vert mais arrive trop tard dans les  kiosques.



Le "Kehler Zeitung" informe nos voisins allemands.


La revue municipale "Strasbourg Actualités" annonce maintenant dans son N° de Décembre le rayon blanc.


À l'occasion du solstice d'hiver "Le Républicain Lorrain" sort un article.


1989

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